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Episode #16 – 15 février, 2024
Invité : Dave Beck, fondateur de Foundry45 (USA)
Maxime Ros :
« Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Dave Beck, fondateur de Foundry45, basée à Atlanta, qui travaille actuellement avec Axon.
Dave, à quoi ressemblera la réalité virtuelle en 2030 ? »
Dave Beck :
« Bien… Je suppose qu’il faut regarder dans la boule de cristal et voir ce qu’il en sera dans sept ans environ.
C’est une bonne question. Chaque fois que l’on pense à la technologie future, en particulier à la réalité virtuelle, on y pense du point de vue du matériel et du point de vue du logiciel.
En ce qui concerne le matériel, à l’instar de la plupart des technologies, il va s’améliorer, le matériel va s’améliorer, devenir plus petit, moins cher, plus rapide au fil du temps, etc. Je ne sais pas si nous aurons des changements vraiment disruptifs au niveau du matériel dans sept ans, peut-être dans 15 ans.
Mais je suis très intéressé de voir ce que l’Apple Vision Pro va apporter et comment elle va influencer les choses. C’est une grande inconnue, on n’a vu que des vidéos réalisées avec After Effects. Nous verrons à quoi cela va vraiment ressembler.
Mais du côté des logiciels, la chose qui m’enthousiasme le plus aujourd’hui, ce qui n’est probablement pas surprenant, c’est l’IA et ce qu’elle peut nous apporter.
Je me concentre sur la formation, évidemment. Et ce qui est possible avec les expériences interactives, pardon, et par là, je veux dire interagir avec des avatars ou des PNJ, si vous voulez, dans la réalité virtuelle.
Aujourd’hui, c’est une expérience un peu déconcertante, qui semble irréelle. Il y a « cette vallée de l’étrange » lorsque vous parlez à l’ordinateur, mais les choses s’améliorent de minute en minute. Il y a déjà des choses extraordinaires.
Et bientôt, je pense qu’il sera possible d’interagir avec les gens dans la réalité virtuelle d’une manière qui ressemble à la vie réelle. Cela ouvre de nombreuses possibilités de jeux de rôle ou d’entraînement qui n’étaient pas envisageables auparavant. Ils sont sécurisants. On se sent mieux [en VR] si on commet une erreur avec une personne réelle qui par ailleurs pourrait nous effrayer (impressionner) un peu. Et c’est aussi infiniment plus évolutif.
C’est ce qui m’enthousiasme le plus. Et ces améliorations arrivent dès aujourd’hui. Et je ne peux même pas imaginer ce qu’il en sera dans sept ans. »