Bienvenue dans Revinsight, le podcast qui vous aide à comprendre comment les sociétés et les individus adoptent, utilisent et suivent les résultats de la VR.
Maxime Ros : Aujourd’hui, j’ai l’honneur de recevoir Lorenz Neuwirth. Lorenz est professeur associé de biopsychologie au SUNY College à Old Westbury et au SUNY Neuroscience Research Institute à New York.
Lorenz, à quoi ressemblera la RV 2030 ?
Lorenz S. Neuwirth : Je peux imaginer que nous aurons beaucoup plus d’espaces éducatifs avec des laboratoires de VR, dans la mesure où il ne s’agira pas seulement de concevoir et de mettre en œuvre des modèles de simulation informatique et des fonctions de jeu semblables à des avatars. Ces éléments seront toujours présents en arrière-plan en tant que plateformes de divertissement, d’amusement, de loisir et de construction éducative. Mais je pense vraiment qu’il y aura un contexte plus large dans lequel nous verrons certains de ces modèles plus médicaux de soins de santé, de soins paramédicaux, d’enseignement de compétences procédurales en laboratoire être déplacés dans cet espace.
Ce qui va se passer, c’est que nous allons assister à un déploiement plus rapide d’individus capables de faire correspondre cet ensemble de compétences en réalité virtuelle à l’ensemble de compétences transposables dans le monde réel. Et cet effet de levier constituera un écart qui sera moins difficile à combler que ce qui existait en réalité pendant des années avant que la VR ne soit mise en œuvre de cette manière.
Je pense donc que les perspectives pour 2030 consisteront littéralement à combler ce fossé entre ces ensembles de compétences théoriques et appliquées d’une manière que nous n’aurions probablement jamais envisagée auparavant.
L’évolution de la réalité augmentée a permis de repousser cette limite, ce qui est vraiment remarquable dans le monde d’aujourd’hui.
